Le Maroc est l’un des nombreux pays démesurément touchés par le changement climatique par rapport à la part à laquelle il y contribue...
Le Maroc est l’un des nombreux pays démesurément touchés par le changement climatique par rapport à la part à laquelle il y contribue. En fait, la plupart des pays du Sud se situent dans cette catégorie. Le Maroc se présente comme un leader de l’environnement sur le continent africain, à travers des objectifs de production d’énergie renouvelable assez ambitieux et des politiques visant à réduire l’empreinte carbone de l’économie marocaine, et dont la somme des mesures peut être qualifiée d’actions d’atténuation des effets du changement climatique. Cependant, le Maroc consacre beaucoup moins de fonds aux projets d’adaptation au changement climatique[1], alors que les prévisions pour son avenir sont plutôt sombres. Les prévisions concernent la hausse des températures, la diminution de la régularité des pluies, l’élévation du niveau de la mer et un effet de rétroaction sur le couvert forestier et les populations de poissons. Étant donné que le Maroc ne contribue que de 0,18 %[2] aux émissions mondiales de gaz à effet de serre chaque année, je soutiens dans cet essai que le Maroc, pays à la pointe des réductions d’émissions en Afrique, devrait être plus concerné par l’adaptation de son secteur agricole, car il constitue un pilier de son économie. De plus, dans le cadre du développement durable, l’adaptation du secteur agricole est susceptible d’être un grand vecteur de développement, lorsque l’on tient compte du nombre de personnes qui vivent de l’agriculture et qui, faute de quoi, seraient au bord de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire.
En termes simples, « l’atténuation des effets du changement climatique » est toute mesure visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, tandis que « l’adaptation au changement climatique » est toute mesure visant à s’adapter à un risque de changement climatique imminent ou qui existe déjà. Dans le cas de l’agriculture, à l’instar de la culture de tomate, l’atténuation consisterait à vendre localement, à employer des travailleurs locaux, à minimiser les intrants transportés sur de longues distances, ceci pour minimiser les trajets et les émissions qui en résultent, et à moins utiliser des produits chimiques industriels à forte intensité de gaz à effet de serre, tels que les engrais azotés. Toujours sur ce type d’exploitation, les mesures d’adaptation se traduiraient par la mise en place d’un processus de protection contre la sécheresse en réduisant au minimum le recours à l’eau, en réduisant les taux d’évaporation, en utilisant différentes variétés de tomates afin de minimiser les pertes de récoltes attribuables à une modification des distributions géographiques des insectes nuisibles et des maladies, en augmentant la fertilité des sols pour compenser son appauvrissement prévu, et d’autres techniques bénéfiques uniquement sur le long terme et qui exigent un certain montant en coûts de démarrage. Il est peut-être déjà clair qu’avec les instruments financiers tels que la taxe carbone ou les systèmes d’échange de quotas d’émission, les mesures d’atténuation pourraient s’avérer plus rentables que les mesures d’adaptation sur le court terme, alors que l’adaptation ne se concrétisera que lorsque les menaces du changement climatique se feront véritablement ressentir d’ici dix ans environ. C’est peut-être pour cette raison que de nombreux pays en développement mettent la priorité sur les mesures d’atténuation plutôt que d’adaptation, certains pensant peut-être que ces démarches d’atténuation seraient susceptibles de financer l’adaptation, dans cet ordre. Il ne faut cependant pas perdre de vue que c’est justement cette vision court-termiste qui est en partie sinon entièrement responsable du changement climatique. En résumé, outre le fait que la plupart des pays en développement ne peuvent pas vraiment se permettre de mettre en place à la fois des mesures d’atténuation et d’adaptation, je soutiens que la priorité accordée à l’atténuation est problématique pour les pays en développement. Notamment parce que « l’atténuation » agit sur le secteur industriel, et donc sur les acteurs légèrement aisés, alors que « l’adaptation », un meilleur investissement sur le plus long terme, contribue aussi à relever le seuil de pauvreté, en apportant aux plus défavorisés plus de sécurité alimentaire et financière pour l’avenir (autrement dit un meilleur accès à des aliments abordables).
Le futur de l’agriculture au Maroc en péril
Le secteur agricole est un secteur d’activité particulièrement important à souligner dans le cas du Maroc, car il va devoir souffrir de façon importante, même dans le scénario le plus optimiste en matière de changement climatique. Le changement climatique touchera certainement divers secteurs de l’économie, mais l’agriculture est un des exemples les plus flagrants, car elle n’est pas seulement indirectement affectée par la hausse des prix des intrants, mais également directement par les changements des tendances météorologiques. L’agriculture représente 14 % du PIB du Maroc et emploie 43 % de la main-d’œuvre marocaine.[3] Les régimes de précipitations irréguliers sont particulièrement préoccupants, de nombreuses cultures de légumes dépendent de la capacité à bien connaitre le calendrier des précipitations pour pouvoir labourer et planter en conséquence plutôt que de perdre la fertilité des sols ou les semences aux oiseaux et insectes. De plus longues vagues de chaleur sont également à l’ordre du jour du changement climatique, ce qui peut conduire à "brûler" les fleurs des arbres fruitiers, l’exemple type d’une espèce menacée au Maroc étant l’olivier. Une vague de chaleur prolongée d’à peine un ou deux jours peut avoir des effets dévastateurs sur ces arbres fruitiers. L’augmentation de la température peut être généralement perçue comme bonne dans certaines régions montagneuses du Maroc, mais elle entraîne également une augmentation des besoins en eau d’un pays déjà soumis à un important stress hydrique. L’écosystème marocain réagira également à ces changements, notamment par une augmentation potentielle des infestations acridiennes attribuable à la redistribution des populations d’insectes et à l’extinction éventuelle des pollinisateurs, une lourde tâche dont le coût est évalué à lui seul à près de 200 milliards de dollars en services de pollinisation.[4] L’économie va non seulement souffrir, mais les enjeux sociaux y sont étroitement liés. Le coût abordable des aliments n’est plus un avantage si tous les employés du secteur agricole se retrouvent soudainement au-dessous du seuil de pauvreté ou perdent leur emploi. De toute évidence, les petits exploitants agricoles, qui constituent la majeure partie de la main-d’œuvre du secteur agricole, seront défavorablement touchés par rapport aux agriculteurs pouvant se permettre une légère baisse de leurs marges bénéficiaires.
Bien sûr, tout ceci n’est pas nouveau. Nombreux sont ceux qui dans les ministères et les organisations concernées réfléchissent déjà aux solutions, dont certaines sont déjà mises en œuvre. Ces solutions souffrent toutefois d’un manque d’« holisme ». Ils abordent certes un des problèmes tout en ignorant d’autres. Par exemple, le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA) à Rabat, mène des recherches sur les pollinisateurs alternatifs pour tenter d’étudier si d’autres pollinisateurs tels que le bourdon, la sauterelle ou même le papillon pourraient apporter une solution dans le scénario pessimiste d’une extinction majeure des abeilles.[5] Si ce genre d’initiative est louable, elle ne prend pas en compte la nature complexe de l’entomologie, le fait que la plupart des insectes dépendent les uns des autres pour survivre et que le « réseau alimentaire » des insectes ne persiste pas nécessairement en l’absence d’un acteur majeur tel que l’abeille. Un autre problème touche à l’introduction à haut risque de toutes ces nouvelles populations d’insectes si elles ne sont pas déjà présentes dans les champs ; car le risque qu’il puisse s’agir d’espèces envahissantes dans une région particulièrement fragile est bien réel. Cette solution technique, parmi d’autres, pourrait bénéficier d’une perspective holistique, en vertu de laquelle une solution s’inscrirait dans un système de solutions, œuvrant toutes vers un but commun, et non d’une « intervention chirurgicale » ou un remplacement parfait selon un état d’esprit d’ingénierie de la nature, alors que nous savons pertinemment que la nature ne fonctionne pas à la manière d’une machine
Techniques d’adaptation
Si l’adaptation est donc une priorité et qu’elle doit se faire d’une manière holistique, à quoi peut ressembler un scénario gagnant-gagnant ? Le scénario typique pourrait être celui dans lequel les techniques d’adaptation engendrent des bénéfices à court terme et une protection à long terme, coûtent très peu au démarrage et n’exigent pas un transfert de technologie considérable. Les techniques qui dérivent de l’agroécologie concernant l’économie d’eau pourraient s’avérer remplir exactement cette fonction. L’agroécologie est une science qui applique à l’agriculture les connaissances issues des processus écologiques.
Par exemple, le processus de protection contre la sécheresse par l’application de compost à base de résidus agricoles pour augmenter la rétention d’eau (transformation du sol en une sorte d’éponge) et le recours au paillage pour réduire l’évaporation, combinée à des technologies simples comme l’irrigation au goutte-à-goutte, déjà disponible dans une grande partie du pays, pourrait à lui seul faire économiser une quantité d’eau considérable[6]. Le fait de planter des arbres dont la canopée se situe à différents étages peut également contribuer à créer de l’ombre sous laquelle certaines cultures préférant l'ombre peuvent prospérer sans trop d’eau, car elles sont protégées de l’évaporation et bénéficient de la transpiration des arbres. Le modèle de l’oasis, bien qu’en déclin au Maroc et qui existe surtout à petite échelle, est très instructif sur cet aspect. Les palmiers qui s’élèvent au-dessus des autres arbres, fournissent de l’ombrage aux arbres fruitiers qui à leur tour fournissent de l’ombre aux cultures qui poussent sous eux, à savoir les buissons, les tubercules et les pousses comme la luzerne, une culture fourragère de choix au Maroc. En jouant sur la différence de hauteur des arbres, on réduit également la concurrence des espèces pour l’eau puisque les plantes vont la puiser dans le sol à des profondeurs différentes. On peut créer des oasis plus grandes en reproduisant le même modèle, en irrigant au goutte-à-goutte, en transformant les résidus et le fumier de bétail en compost, en l’appliquant et en le recouvrant de paillis à base des feuilles séchées des arbres de l’étage. Ce type de système permettrait de réaliser des gains à court terme sur les coûts de l’eau, d’assurer une protection à long terme contre les stress thermiques et hydrauliques grâce au microclimat humide qu’il crée, coûterait très peu en infrastructures et ne nécessiterait que des technologies rudimentaires comme l’irrigation au goutte à goutte et idéalement un broyeur pour faciliter la désagrégation des déchets agricoles en compost, outil qui pourrait même être partagé par des agriculteurs d’un même village. Évidemment, un changement aussi radical par rapport à l’efficacité d’une usine à chaîne de travail exige une gestion plus complexe et, dans la plupart des cas, plus de main-d’œuvre humaine que de main-d’œuvre mécanique, car il faut compter environ 20 agriculteurs sur une parcelle qui se répartiraient des tâches différentes allant du mélange du compost au paillage des arbres, au lieu d’un seul gros tracteur récoltant le produit. Cette stratégie de travail exigerait des syndicats et des coopératives d’agriculteurs qu’elles soient plus fortes pour s’établir et plaider en faveur d’une plus grande appropriation du travail agricole, de différents systèmes de partage des bénéfices des exploitations agricoles qui remplaceraient les systèmes pénibles de travail journalier, tels que ceux que l’on utilise de nos jours au Maroc, et généralement une approche plutôt axée sur les travailleurs plutôt que sur les produits quand il s'agit des subventions pour le secteur agricole. Au niveau de l’exploitation agricole, ce système pourrait ressembler à ce que l’on peut observer sur l’image ci-dessous qui nous vient d’Inde, un système réalisé par le consultant marocain Mohammed Erribani en collaboration avec la Fondation Hans.
Une autre stratégie gagnant-gagnant consiste en ce que l’on pourrait appeler « l’adaptation par la gestion de fertilité ». Plutôt que de choisir des variétés OGM (organismes génétiquement modifiés) à risque résistantes à la sécheresse, dont on ne connait pas véritablement les répercussions sur l’écosystème, un choix prônant divers variétés permettrait de fournir une résistance génétique face aux maladies et au stress climatique, car les différentes sous-espèces réagissent différemment sous les mêmes conditions. La sélection artificielle et la conservation des semences des variétés les plus performantes finiront par donner des variétés résistantes tout en permettant d’économiser sur les coûts d’achat annuels et récurrents de ces semences hybrides ou OGM à la fois onéreuses et protégées par des droits d’auteur. De plus, la gestion de la succession des cultures d’une année à l’autre par le recours à des cultures « de couverture » estivales comme le maïs ou le trèfle peut aider à protéger le sol pendant les mois les plus chauds afin de limiter sa perte de fertilité. L’inoculation de compost dans le sol et l’irrigation avec du thé de compost (une infusion fermentée faite d’un échantillon de compost trempé dans de l’eau aérée pendant une nuit) permet de multiplier le nombre de micro-organismes présents dans le sol, ce qui entraîne une meilleure aération, une décomposition du paillis et, en fin de compte, une fertilité accrue en créant une couche d’humus qui va en augmentant chaque année. La gestion de la fertilité des sols devient de moins en moins chère au fil des années à mesure que l’épaisseur de la couche augmente, de même que la capacité de rétention d’eau du sol. Cette stratégie peut en effet apporter un gain à court terme sur les plans de l’amélioration de la fertilité des sols, de la résistance aux maladies et de la réduction des coûts des semences, comme elle permet de protéger l’avenir de l’exploitation contre la perte de fertilité due au changement climatique, ce qui se traduit en fin de compte par un environnement mieux adapté à l’agriculture dans des conditions plus difficiles. Si ce qui précède peut sembler logique, il est indéniable que la mise en place d’une telle stratégie rend inutiles de nombreux prestataires de services agricoles (et donc d’acteurs économiques). Les pertes économiques subies par les grands conglomérats agricoles qui vendent des engrais, des pesticides tels que Syngenta, DowChemical et Bayer-Monsanto et tous ceux qui vendent l’équipement nécessaire sont considérables, et le lien politique n’est peut-être pas très loin quand on sait que certains de ces acteurs peuvent être de puissants lobbys politiques, d’où la nécessité de la mise en place d’un lobby de l’agriculture durable pour contrer la résistance potentielle au changement.
Les deux stratégies mentionnées ci-dessus permettent également de capter davantage de carbone dans le sol, ce qui, à lui seul, est susceptible d’apporter une contribution appréciable à l’atténuation des changements climatiques.[7] Tout compte fait, l’adaptation de l’agriculture par la voie de l’agroécologie pourrait très bien contribuer aux mesures d’atténuation à long terme, mais l’on pourrait soutenir la thèse qu’il sera trop tard d’ici là. Une façon plus efficace de concevoir une stratégie d’adaptation à des fins d’atténuation consisterait à former des agriculteurs et des agronomes professionnels aux principes et techniques de l’agroécologie et aux économies d’eau en interne et à la gestion de la fertilité. Cela pourrait permettre de réduire le besoin d’engrais azotés industriels et les importations de semences coûteuses, qui sont des industries énergivores et polluantes en gaz à effet de serre. Le développement d’une agriculture articulée autour des petits agriculteurs par un transfert décentralisé des connaissances permettra sans nul doute de fournir au Maroc un plan pour émettre moins de gaz à effet de serre sans avoir à rogner dans les dépenses de son économie, tout en l’aidant à réduire un risque de pauvreté important en plus de celui qui existe déjà. Le scénario idéal consisterait à élaborer une stratégie marocaine de développement durable qui soit radicalement différente de ce qui est conçu comme relevant du « développement durable » dans d’autres contextes, à savoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La nouvelle stratégie consistera à recourir à moins de technologie de pointe, à utiliser la « basse technologie » (low-tech) de manière innovante, de façon à remplacer le modèle agricole actuel qui exige d’énormes subventions et ne fait que conserver la concentration de la richesse entre les mains de quelques personnes. Pour ne pas faire face à une baisse d’activité, les grandes entreprises agricoles peuvent transformer leurs activités en un « travail agricole de transition » en aidant d’autres exploitations à mettre en place de nouveaux systèmes agroécologiques et en leur vendant du matériel de basse technologie comme des broyeurs, des composteurs, des brasseurs à thé de compost ou encore des mini-tracteurs manuels. L’opportunité économique prône un changement d’une volonté sans cesse croissante de rendre les choses plus efficaces pour les grosses machines, vers la création d’une chaîne d’approvisionnement durable, la fourniture d’une main-d’œuvre et de matériaux de construction sourcés localement, y compris la décentralisation des opérations et le développement d’innovations régionales en machinerie low-tech, semences, techniques et nouveaux arrangements économiques entre les agriculteurs et ouvriers agricoles.
Conclusion
En conclusion, pour le Maroc, si l’on veut éviter de devoir affronter de nombreux risques, il faut prioriser l’adaptation climatique. L’économie et la population du Maroc sont toutes deux exposées au changement climatique, et le budget et les ressources administratives du pays restent trop limités pour pouvoir mettre en place de grandes mesures d’adaptation et d’atténuation telles que le passage de la production d’électricité aux énergies renouvelables qui ne devraient fournir que 52 % de la capacité installée de production énergétique au Maroc en 2030, un chiffre beaucoup trop faible puisque le pays importe actuellement la quasi-totalité de ses besoins énergétiques. Le développement durable exige clairement de rester en dessous de la capacité portante de l’environnement, mais aussi d’améliorer le niveau de développement humain pour un pays en développement comme le Maroc. Pour ce faire, la meilleure stratégie consiste à miser en priorité sur l’adaptation, en particulier dans le secteur agricole par le biais de stratégies agroécologiques holistiques, ce qui permettra d’obtenir des gains à court terme, de fournir une protection à long terme et de réduire la pauvreté en assurant la sécurité alimentaire et celle des revenus. Il est clair qu’il s’agit d’une stratégie gagnant-gagnant, puisqu’elle permet également d’atténuer le changement climatique en réduisant considérablement la dépendance à l’égard des industries émettrices qui constituent l’épine dorsale de l’agriculture actuelle. La restructuration absolument nécessaire du secteur économique qui l’accompagne exige néanmoins une forte volonté politique et le soutien d’une structure de lobbying politique et civile bien organisée.
[1] Houzir, M., et Alaoui, Z. 2018. Transparence dans la Finance climat au Maroc. Heinrich Böll Stiftung Rabat. Disponible à l’adresse suivante : https://ma.boell.org/sites/default/files/transparence_dans_la_finance_climat_au_maroc_.pdf
[2] Calculs obtenus à l’aide des données disponibles sur Climate Action Tracker : https://climateactiontracker.org/countries/morocco/
[3] L’agriculture marocaine en chiffres : http://www.agriculture.gov.ma/pages/lagriculture-en-chiffre
[4] Helmholtz Association of German Research Centres 2008. Valeur économique de la pollinisation mondiale par les insectes estimée à 217 milliards de dollars américains. Disponible à l’adresse suivante : https://www.sciencedaily.com/releases/2008/09/080915122725.htm
[5] ICARDA 2015. L’agriculture avec des pollinisateurs alternatifs. Disponible à l’adresse suivante : https://www.icarda.org/annual-report-2015/01-farming-with-alternative-pollinators.html
[6] Ranjan, P. et coll., 2017. Le paillage biologique, une technique permettant d’économiser l’eau pour augmenter la production de fruits et de légumes. Disponible à l’adresse suivante : http://www.agriculturejournal.org/volume5number3/organic-mulching-a-water-saving-technique-to-increase-the-production-of-fruits-and-vegetables/
[7] IDDRI 2019. Agroécologie et neutralité carbone en Europe à l’horizon 2050 : quels sont les enjeux ? Disponible sur le site : https://www.iddri.org/sites/default/files/PDF/Publications/Catalogue%20Iddri/Etude/201904-ST0219-TYFA%20GHG_0.pdf