OPENCHABAB : Le Dossier

L’idée d’un Openchabab dédié à la thématique environnementale a pris son cours tout de suite après la publication de l’ouvrage, Maroc : justice climatique, urgences sociales. Cela émanait de la volonté d’ouvrir la formation Openchabab, originellement dédiée aux valeurs humanistes, à des thématiques plus pratiques. Et il était tout à fait naturel que l’initiative soit accompagnée par la Fondation Heinrich Böll, notre partenaire dans la réalisation des enquêtes qui avaient abouti à la publication de deux ouvrages collectifs impliquant les lauréats d’Openchabab, Maroc : justice climatique, urgences sociales, paru en septembre 2021, et, avant lui, dès décembre 2019, Migrations au Maroc : l’impasse ?

Les textes que vous allez découvrir sont le fruit d’un long processus qui a commencé en juin dernier avec des masterclass introductives aux principaux challenges environnementaux au Maroc, mais également aux méthodes d’investigation journalistique, au storytelling, à la vidéo mobile et au podcast. Y ont pris part neuf jeunes, des journalistes juniors, une étudiante en sociologie et quelques actrices de la société civile.

Le groupe a ensuite choisi ses sujets et plongé dans ses terrains dans différentes régions du Maroc et sur différentes problématiques. S’en est ensuivi un processus de va-et-vient avec l’équipe d’En toutes lettres.

Podcasts:

À Tizi N'Ouchag, dans la province du Haouz, Rachid Mandili, président de l'association de Tizi N'Ouchag, explique la problématique du stress hydrique et nous expose les solutions novatrices mise en place pour faire face à ce problème crucial. Un regard perspicace sur la gestion de l'eau et la durabilité environnementale.

À quelques kilomètres de la jolie ville de Sefrou, au Maroc, Sanhaja est spécialisé dans la fabrication de la chaux. Une industrie extrêmement polluante qui fait vivre un enfer aux habitants.

Faissal Aziz, professeur d'ingénierie hydraulique à l'université Cadi Ayyad de Marrakech, revient sur l'apparition des sources après le séisme qui a frappé le Haouz le 8 septembre dernier. Il explique le phénomène de l'emprisonnement des eaux dans la roche et met en garde sur le fait qu'elles ne sont pas toujours potable.